Bonjour,
Je viens de finir J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, présentant la vie de l'auteur lors de la guerre de 39-45. La bataille fait rage entre les Allemands entrés dans Budapest et les Russes qui défendent la ville. Christine, ses parents et quelques autres individus vivent retranchés dans une cave pour échapper aux bombardements. La faim, la soif et la peur sont de tous les instants.
Suite à quoi, je poursuis avec la suite de son autobiographie Il n'est pas si facile de vivre racontant la fuite de Christine et ses parents de Hongrie à la fin de la guerre. A peine arrivé à Vienne, ils doivent s'en éloigner car la ville doit passer sous autorité russe d'un jour à l'autre. Dans leur train vers Innsbruck, ville autrichienne de la zone française , ils passent outre l'habituel contrôle d'identités des Russes grâce à des faux-papier.
Et j'en viens enfin à ma question : Peu de temps après le contrôle, alors qu'ils sont encore dans le train, un trio d'officiers français, anglais et américain longent les wagon dispersant sur les voyageurs une poudre jaune censée les désinfecter. Je n'avais jamais entendu parlé de cela... Savez-vous de quoi il s'agit ? Le principe me semble évidemment dégradant, réduisant les voyageurs à du bétail, mais aussi complètement stupide car je ne vois pas comment une simple poudre pourrait désinfecter !
Merci d'avance pour vos réponses
PS : Je vous conseille ces deux livres qui, loin des manuels d'histoire, évoquent à travers le regard d'une jeune fille, la triste vie des civils en temps de guerre et après-guerre.
Y sont contés toute l'humanité et le courage mais aussi toute l'inhumanité et la lacheté qui se jouent dans ces moments si durs.
Dans ce livre, il n'y a pas de héros, il n'y a pas des bons et des méchants mais seulement des hommes qui font ce qu'ils peuvent pour être en conformité avec leurs idéaux (ou ceux de leurs supérieurs) ou encore, tout simplement, pour survivre.