Bon, si c'est le coin des réclamations, je me lance!
Déjà, je trouve ça moyen pour la demoiselle qui se plaint de laisser trop de fautes de français dans un message aussi bref. Enfin, c'est juste personnel...
Après, je viens de tomber sur un nouvel article du webzine, celui traitant du train de Léonard. Je dois avouer être assez déçu. Pourquoi? Déjà, il y a une grosse erreur d'histoire de l'art, quand on nous parle (avec image à l'appui) d'un soi-disant autoportrait que Léonard fit de son maître Verocchio. Tout d'abord, l'identité du modèle est incertaine, il pourrait même s'agir d'un autre artiste, voire d'un non-artiste. Ensuite, et là pas besoin d'être connaisseur, le style est très différent de Léonard : on a bien affaire à un élève de Verrochio, mais en l'occurence Pérugin (maître de Raphaël, pour la petite histoire) qui réalisa ici peut-être même un autoportrait. Bref, c'est pas si grave, mais autant se documenter quand on écrit sur un sujet précis, et aussi connu, même lorsqu'on ne fait pas ça pour l'érudition!
Enfin, passe encore. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que le tout est très rapide, peu fouillé et analysé, avec une omniprésence de l'auteur, qui ne se gêne pas pour raconter sa vie...Pour moi, cela relèverait d'un blog, et non d'un webzine, surtout quand on prétend se pencher sur le monde de la culture.
J'imagine qu'à la lecture de tout ça, vous risquez de vous dire : "mais pour qui il se prend ce ******ard?"
. Je sais combien la critique est facile, et j'ai en horreur la méchanceté gratuite. Je me permets d'être aussi honnête et rude, non pas pour cracher sur le travail qui a le mérite d'être fait avec sincérité et intérêt, mais bien pour le faire évoluer. Il se trouve que moi-même, j'écris un peu sur le monde de l'art dans un magazine virtuel, où je m'impose une grande exigence sur le fond comme la forme qui en retour me (ainsi qu'à d'autres sur ce magazine, qui ont toute ma considération
) permet de proposer des articles de qualité sans tomber dans la pédanterie, d'arriver à toucher un maximum de lecteurs en conjuguant vulgarisation et passion.
Voilà, c'est dit. Maintenant, peut-être que je connais mal la charte de la rédaction d'art-y-show, sur laquelle je ne permettrais évidemment pas de revenir. Je ne souhaite donc qu'une longue vie à ce webzine
, tout en craignant que sa trop grande légereté ne lui nuise...